« Les morts sont les invisibles, mais ils ne sont pas les absents. » Victor Hugo
Vous n’arrivez pas à surmonter le deuil d’un être cher. Cela se traduit par une tristesse profonde ou de la colère au quotidien. Vous regrettez de ne pas lui avoir suffisamment dit que vous l’aimiez. Vous culpabilisez. Son absence vous pèse trop. Vous souhaitez de nouveau avancer…
L’hypnose réduit ce chagrin insupportable en renouant avec des souvenirs positifs de votre proche. L’émotion douloureuse laisse place à des liens d’apaisement et d’amour.
J’ai suivi des formations et lus de nombreux ouvrages sur ce sujet pour mieux vous accompagner dans cette spécificité.
Différents deuils
Exemples de deuil. Liste non exhaustive :
De personnes par décès
De personnes par rupture ou divorce
D’animaux
D’une partie de soi (santé, partie du corps, mobilité, autonomie, etc.)
D’un mode de vie
De choses, d’objets
D’un pays
Deuil de l’idéal
Pré deuil
Deuil blanc
Deuil anticipé
Deuil suspendu
Les 5 étapes du deuil
Il est couramment admis qu’un deuil dure un an… mais les études montrent des durées bien inférieures ou supérieures
Photo : Courbe du deuil selon Elisabeth Kübler-Ross
Le processus de deuil est un cheminement normal de l’être humain suite à un traumatisme important, comme la mort, la perte d’un proche, la perte de son travail, de sa relation amoureuse, …
La perte d’un proche peut être un traumatisme très violent. L’être aimé a disparu et la vie ne sera plus jamais comme avant.
Cependant le cerveau humain s’est forgé des mécanismes de reconstruction qui nous permettent, peu à peu, un retour à la vie normale.
Ces mécanismes ont été étudiés et formalisés en 1969 par la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross dans son livre On Death and Dying. Elle a étudié 200 patients qui venaient d’apprendre qu’il étaient atteint d’une maladie mortelle, et elle a suivi et formalisé les différentes étapes par lesquels ils sont passés et comment ils ont fini petit à petit à l’accepter
Le modèle a ensuite été généralisé comme un « fonctionnement général » de reconstruction du cerveau humain en réponse à des évènements traumatisants comme la perte d’un proche, un licenciement ou une rupture amoureuse par exemple.
La façon de vivre chacune des étapes du deuil est propre à chacun, en fonction de sa personnalité, de son vécu, de la situation… Ces étapes représentent un schéma général qui sera différent pour chacun, dans sa manifestation, son cheminement ou sa durée.
Ces différentes étapes peuvent être vécues dans un ordre différent, ou dans un ordre non linéaire avec des retours arrières éventuels.
Le deuil peut être comparé à la marée montante :
– La progression peut être lente ou rapide.
– La progression est faite d’avancées et de reculs. Et ceci à plusieurs reprises.
– La nouvelle vague ne laisse pas la personne au même endroit que la précédente.
Le déni
Cette phase consiste à refuser, de façon consciente ou inconsciente, d’admettre la réalité qui vient d’être annoncée.
Vous pouvez sembler absent ou perdu dans vos pensées, déconnecté de la réalité présente.
Cette phase est généralement courte mais intense.
Parmi les deux cent patients mourants que nous avons interviewé, ils réagissaient de façon similaire avec cette phrase, “Non, pas moi, ce n’est pas possible”. Elisabeth Kübler-Ross
La colère
Une fois que la réalité de la situation n’est plus contestable vient la phase de colère. Vous pouvez éprouver un sentiment de colère ou d’injustice envers vous-même ou envers les autres.
Vous pouvez avoir un changement de comportement, voire être agressif. En réalité, vous ne vous en prenez pas personnellement aux autres, même si cela peut être perçu comme tel. Vous êtes juste en colère.
Lorsque le déni n’est plus possible, il est remplacé par un sentiment de colère, de rage et de ressentiments chez les patients. Elisabeth Kübler-Ross
Le marchandage
Il s’agit d’une phase plus spirituelle où vous tentez de trouver des alternatives pour faire revenir la personne, comme par exemple en se tournant vers dieu ou un pouvoir supérieur.
Cette phase est liée à la constatation de l’impuissance, et à l’espoir qu’un retour arrière est encore possible. Il s’agit essentiellement d’une phase d’illusion.
Lors de nos interviews sans audience, nous avons été surpris du nombres de patients ayant promis de “dédier leur vie à Dieu” ou “au service de l’Église” en échange de plus de temps. Elisabeth Kübler-Ross
La dépression
Lors de cette phase commence l’acceptation de la situation. Vous vous rendez compte que c’est inévitable, qu’aucun retour arrière n’est possible et qu’aucun pouvoir supérieur n’y pourra rien. Vous pouvez plonger donc dans une grande tristesse, voire dépression.
Cette phase est généralement la plus longue, et il peut y avoir des retours arrière vers le marchandage ou la colère. Elle peut paraître interminable tant les émotions peuvent paraître insurmontables. Vous pouvez avoir tendance à vous isoler et à vous couper du monde, parfois fortement.
Il est important de trouver du soutien auprès de personnes de votre entourage et de consulter.
Le patient en phase terminale ne peut plus nier sa condition. Il doit faire face à davantage d’examens et d’hospitalisation. Lorsqu’il observe de plus en plus de symptômes ou devient de plus en plus faible et maigre, il ne peut plus en rire. Elisabeth Kübler-Ross
L’acceptation
Il s’agit de la dernière étape du processus de deuil. Vous acceptez la situation et commencez à vous reconstruire vers une vie normale.
Vous commencez à retrouver votre énergie et à sortir de votre isolement. La vie se réorganise sans la personne perdue.
Si le patient a eu assez de temps et a été accompagné lors de ses précédentes phases, il atteint la dernière étape du deuil. Lors de laquelle il n’est ni déprimé ni énervé à propos de son “destin”. Elisabeth Kübler-Ross
Hypnose et deuil
Exemple de travail qui peut se faire lors des accompagnements. Liste non exhaustive :
Expression du deuil inachevé ressenti, du chagrin, compréhension de cette tristesse
Retour à l’aptitude et à l’énergie nécessaire pour mener à bien les tâches de la vie quotidienne.
Capacité à fonctionner dans le présent avec plaisir.
Capacité à anticiper positivement le futur.
Disparition des souvenirs douloureux intrusifs pour garder le « juste lien »
Adaptation aux rôles sociaux attendus.
Evocation de VSCD (communication avec les défunts)
Le vécu subjectif de contact avec un défunt ou VSCD (after death communications, en anglais) est une expérience spontanée qui donne au sujet une impression de contact ou de présence avec un proche décédé
« Six semaines après son décès, mon père m’apparut dans un rêve… c’était une expérience inoubliable qui me força pour la
première fois à m’interroger sur la vie après la mort » (Carl G. Jung)
Communication Induite Après le Mort (CIAM de Allan Botkin), une expérience réparatrice
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